Deux ans en Tesla Model 3 Performance

Voilà maintenant deux ans que je roule en Tesla Model 3 Performance, et je vais pouvoir faire un petit résumé de cette expérience.

J’ai à ce jour réalisé 34.000 km, principalement sur route secondaire ou en ville, rarement sur autoroute.

Les points positifs

• ca pousse ! Pour être honnête, j’aimerais quand même que ça pousse plus, surtout au-dessus de 150 km/h, mais bon, c’est déjà pas mal. La Performance abat le kilomètre départ arrêté en 21.8 secondes, c’est du niveau d’une Porsche 911 GT3 RS ou d’une Ferrari F430 !
• le réseau de SuperChargers de Tesla. Aucune inquiétude à avoir lors de longs déplacements. Le planificateur de trajets intégré gère tout tout seul
• les mises à jour « on the air », qui permettent d’améliorer les fonctionnalités de la voiture.
• les interventions des « rangers », qui se déplacent à domicile pour les interventions ne nécessitant pas un passage dans un centre Tesla. J’y ai eu recours deux fois : pour l’installation des prises USB dans ma voiture (livrée sans ces prises, à l’époque de la pénurie de composants électroniques), et pour changer un vérin de coffre

Les points négatifs

• visibilité arrière médiocre : la plage arrière prend près de la moitié de la hauteur de mon rétro intérieur
• qualité de la peinture : j’avais acheté un kit de protection céramique avant la réception de la voiture. Mais je ne l’ai même pas appliqué sur ma Tesla, car entre le trajet allant de Villepinte (où j’ai réceptionné la voiture) à chez moi, j’ai déjà eu 2 éclats sur le capot avant 🙁
• les essuie-glace automatiques, qui ont souvent tendance à se déclencher trop tard (ou pas du tout), c’est chiant
• la vitesse maxi gérée par l’AutoPilot. Elle était de 150 km/h sur autoroute auparavant, et est descendue à 140 km/h courant 2023. C’est un peu léger. Et sur le réseau secondaire, à part sur les voies limitées à 110 km/h, impossible de rouler en AutoPilot plus vite que la vitesse maxi autorisée
• ne pouvoir modifier la répartition du couple avant/arrière qu’en mode « piste »… j’aimerais bien pouvoir rendre la Model 3 Performance plus fun dans les ronds points sans pour autant passer en mode « piste »

Les dépenses

A 25.000 km, j’ai changé les 4 pneus Pirelli PZero par des Michelin Pilot Sport 4S. Budget : environ 1.000 € (la monte est en 235/30×20″). Je n’avais pas pris la peine d’effectuer une permutation des pneus (arrière <-> avant) à 10.000 km comme préconisé par Tesla, de ce fait les pneus arrières étaient sensiblement plus usés que ceux de l’avant. Faut dire aussi que je les ménage pas. Je ferai cette permutation sur la nouvelle monte à 35.000 km, histoire de prolonger un peu la vie des Michelin.
Lors des premières dizaines de kilomètres, je n’étais pas complètement satisfait de ces pneus, je trouvais l’avant peu précis, mais cette sensation a complètement disparu après leur rodage. L’autre avantage des Michelin par rapport aux Pirelli, c’est qu’ils dépassent légèrement en largeur sur la jante, ce qui protège un peu les jantes. Alors que j’avais niqué mes 4 jantes en 2 semaines (créneaux, trottoirs) avec les Pirelli, qui laissaient dépasser le bord des jantes…

Niveau consommation électrique, j’en suis à une moyenne de 200 Wh/km depuis le début, soit 34.000 km. C’est plus que la consommation moyenne annoncée, mais je n’ai jamais cherché à rouler pépère, et si j’ai pris une « Performance » plutôt qu’une « Grande Autonomie » ou une « Standard », c’est pas par hasard 🙂

Globalement, si je compare à mon ancienne Porsche avec laquelle j’avais une consommation moyenne de 12 litres aux 100 km (soit environ 24 € / 100 km au cours actuel du SP95), je suis largement gagnant puisque ça nécessite 3,65 € de recharge à domicile en heures creuses (mon mode de rechargement principal) pour faire 100 km avec la Tesla 🙂

 

J’ai également ajouté quelques accessoires quasiment indispensables à ma voiture :

• des supports de levage pour éviter que les monteurs de pneus n’abiment les batteries en mettant la voiture sur le pont
• un support d’accoudoir central
• des tapis de coffre avant et arrière
• une barre LED d’éclairage pour le coffre, qui est assez profond et sombre

Parmi les autres petites dépenses : du liquide lave-glace, les stylos de retouche peinture pour les jantes, et c’est tout !

Conclusion

Si je devais le refaire ? Je ne regrette pas du tout d’être passé à l’électrique ! En tout cas, d’être passé chez Tesla. Je n’aurais jamais franchi le cap avec un autre constructeur. C’était Tesla ou rien.
La prochaine ? Si je ne peux concrétiser mon vieux rêve (une autre rouge, mais italienne), il est probable que la Model S Plaid succède à la Model 3 Performance.